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 chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james)

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James Abberline

James Abberline
HUNTER : WE HUNT THOSE WHO HUNT US.

PSEUDO : bigbadwolf, lise. MESSAGES : 356 DISCLAIMER : Stilinski. OTHER MUSE : not yet. AVAILABILITY : non dispo. (2 rps) AVATAR : hayden christensen.
AGE : 30 ans.
GROUPE : chasseurs.
CIVILIAN STATUS : fiancé mais il songe à lui demander de lui rendre sa bague. Ahem.
JOB : prof de maths au lycée de Roseburg, ancien champion d'échecs de l'Oregon.

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PostSubject: chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james)   chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james) EmptyWed 23 Jul - 11:52


james abberline
maybe i'm wasting my young years

oregon state: identity card
NOM : Abberline, tristement célèbre chez les chasseurs du centre de Roseburg. James a finit, depuis bien longtemps, de courber l'échine face aux regards remplis de pitié des siens. Et peu à peu, l'admiration à remplacer la pitié. PRÉNOM(S) : James, c'est un prénom anglais pour un anglais de pure souche. Les Abberline sont des immigrés et si ils le sont c'est parce que l'Ordre les a appelé en urgence pour se rendre à Roseburg. James, c'est aussi un prénom qui a été plus qu'une fois suivit du patronyme des Abberline, il doit être le quatrième ou cinquième de la famille à le porter. AGE : Trente ans, tout rond. Les années passent et filent à une vitesse folle et plus l'on avance plus ça va vite. PROFESSION : Professeur de mathématique au lycée de la ville. Il avait l'ambition de faire plus mais s'est laissé bouffé par l'envie dévorante - pire, le besoin - de venger le reste de sa famille. Et puis il y avait Faith. STATUT SOCIAL : Fiancé, James regrette chaque jour qu'elle eut le malheur d'être une chasseuse. Une humaine l'aurait vu partir chaque soir pour le voir rentrer chaque matin et il ne l'aurait jamais ne serait-ce que laisser l'accompagner. Faith, c'était différent. Elle avait besoin de ça autant que lui, moins par vengeance quelconque que par besoin d'action, de se sentir vivre. Et elle s'est faite mordre. RACE : Humain, il fait partie intégrante des chasseurs. NATIONALITÉ : Anglais... Naturalisé américain il y a huit ans pour question de facilités et notamment pour son job, mais il reste un citoyen de cette grande île. ORIGINES : Anglais, de pure souche. Il n'y a jamais rien eu d'autre que du sang d'anglais chez les Abberline. FAMILLE : James est issu de la famille Abberline, tristement célèbre dans l'Ordre. Les Abberline ont en effet été massacrés par les loups. La plupart des chasseurs de l'Ordre pensent que James est le dernier car les Argent avaient peur que des loups s'en prennent aux deux plus jeunes. Il a été interdit au centre de Roseburg de dévoiler à quiconque que des chasseurs ont recueillit les deux cadettes. James lui-même ne le sait pas.
but don't you run away
James a grandit en Angleterre pendant la première moitié de sa vie. Littéralement, étant donné qu’il a quitté son pays natal il y a 15 ans et qu’il a désormais trente ans. + Le jeune homme a toujours été particulièrement doué en stratégie, sa mère était impressionnée par certaines de ses idées. + Il n’a cependant commencé les échecs que lorsqu’il avait 18 ans, après la mort de ses parents et alors que sa psychologue cherchait un moyen de le faire s’ouvrir un peu. + Développant une véritable passion pour ce jeu, il a été jusqu’à s’inscrire à des compétitions à la fac et a finit champion de l’Oregon. + Il n’a pas gagné le tournoi national et a finit à la sixième place. + Depuis, James joue toujours aux échecs pour continuer à entrainer son esprit de fin stratège. + Il a été profondément traumatisé par la mort de sa famille, elle l’a complètement changé. Lui qui était un garçon vivant et sociable s’est renfermé sur lui-même. Il a toujours son humour, mais il faut désormais creuser plus longtemps pour trouver le vrai James. + Il ne s’est jamais drogué, n’a jamais été accro à l’alcool malgré les prédictions de sa psychologue qui le voyait finir plus bas que terre. Il s’est relevé mais une part de folie sommeille en lui. + James est un sanguinaire, il est accro à la chasse et en a besoin. Il a le sentiment que chaque loup tué paye la dette que ces monstres ont envers lui, tout en ayant le sentiment que cette dette ne sera jamais pleinement payée. + Il a décidé d’enseigner à Roseburg, au lycée public, pour la simple et bonne raison que Faith était dans le coin, mais aussi parce qu’il ne voulait pas quitter la ville où sa famille repose pour l’éternité. + James a croisé sa sœur alors qu’elle emménageait au bout de la rue, il ne sait pas que c’était elle car il n’a pas vu le visage d’Imogen, elle, il l’aurait reconnue.

the cool kids

PSEUDO : bigbadwolf PRENOM : Lise, c'est mon prénom et tout le monde peut l'utiliser. AGE : 20 ans, pour encore un peu de temps avant que le temps ne me rattrape. Encore. COMMENTAIRE, SUGGESTION ? :  chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james) 2678044543  chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james) 540503501  AVATAR : Hayden Christensen, ce dieu vivant. GROUPE : Chasseurs.



Last edited by James Abberline on Thu 31 Jul - 10:11; edited 6 times in total
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James Abberline

James Abberline
HUNTER : WE HUNT THOSE WHO HUNT US.

PSEUDO : bigbadwolf, lise. MESSAGES : 356 DISCLAIMER : Stilinski. OTHER MUSE : not yet. AVAILABILITY : non dispo. (2 rps) AVATAR : hayden christensen.
AGE : 30 ans.
GROUPE : chasseurs.
CIVILIAN STATUS : fiancé mais il songe à lui demander de lui rendre sa bague. Ahem.
JOB : prof de maths au lycée de Roseburg, ancien champion d'échecs de l'Oregon.

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PostSubject: Re: chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james)   chaos isn't a pit, chaos is a ladder. (james) EmptyWed 23 Jul - 11:53



in a heartbeat
La pièce était faiblement éclairée dans sa globalité mais, au-dessus d’une armoire, le père de James avait installé un spot de lumière qui avait éblouit le garçon alors que son père lui montrait les différentes armes qu’ils avaient en leur possession. L’armoire s’ouvrait par deux battants verticaux, à l’intérieur l’homme y avait placé des plateaux coulissants qu’il pouvait tirer vers lui. James, qui était encore jeune mais qui avait déjà commencé son entrainement, se rapprocha du plateau pour y voir une magnifique arbalète avec des motifs en fer forgé. « Elle est dans notre famille depuis un siècle, c’était l’arme de ta grand-mère. » James posa les doigts sur l’arme, il frôla doucement le motif de l’écusson familial. « Les arbalètes pour les femmes ? » Il connaissait la réponse, son père hocha la tête. « Et les armes à feu pour les hommes. C’est comme ça que notre famille fonctionne, mais tu verras dans l’Ordre des femmes utiliser les mêmes armes que toi et des hommes utiliser l’arbalète aussi bien que ta mère. » James hocha la tête. « Qu’est-ce que tu utilises toi ? » Son père sourit, content que James lui pose la question. « J’ai une préférence pour le fusil à pompe, mais il est lent à recharger. » Ce disant, l’homme referma le plateau et en tira un autre, un peu au-dessus. « L’avantage est que tu n’as pas besoin de beaucoup de précision et puis, il fait beaucoup de dégâts. » Il attrapa deux pistolets longs et qui semblaient lourds en main, il vérifia les munitions et en tendit un à James. « J’ai retiré la sécurité, fait attention. » James hocha la tête alors qu’il tenait l’arme entre ses deux mains. « Les pistolets sont plutôt efficaces à  condition de bien viser, une balle dans la jambe ne tuera pas un loup. » Il referma l’armoire et se dirigea vers l’arrière de la cave, James le suivit. « Le mieux, c’est d’avoir des balles spéciales, mais elles sont difficiles à avoir et donc il ne faut pas trop compter dessus. » Encore une fois, James hocha la tête. « Place-toi là. » Et le garçon s’exécuta. Son père alla allumer une autre lumière et James vit devant lui une cible ronde. Son père le rejoignit et l’aida à se placer. « L’arme au niveau du visage, tu peux fermer un œil si tu as plus facile. Touche la cible, fait attention au recul. » Il se tut et James tira.

« JAMES ! » beugla son père alors qu’il venait de tuer le loup avec lequel le jeune homme était aux prises. « Imogen et Sybil. » souffla-t-il en rendant à James le pistolet qu’il avait lâché lors de son affrontement avec la bête. Il hocha la tête et repartit dans le sens inverse, alors il vit Sybil proche de l’escalier. « Ne reste pas là, va chercher Imogen ! » fit-il, d’une voix forte. La petite s’exécute mais Imogen est déjà sortie de sa chambre et récupère leur jeune sœur. « James, qu’est-ce qu’il se passe ? » James secoue la tête, il jette un regard derrière lui, conscient du sang qui coule d’une blessure qu’il s’est fait à la tête et de son t-shirt déchiré à plusieurs endroits. « Des loups garous, allez vous cacher ! » Imogen hoche la tête et fait entrer Sybil dans sa chambre. Avant de refermer la porte elle échange un dernier regard avec son frère, la peur les lient tous les deux pour une dernière fois et puis elle ferme la porte. James se met alors à courir jusqu’à la chambre de ses parents et attrapent toutes les armes qu’ils trouvent dans les tiroirs de son père. En bas, il entend sa mère hurler de douleur et les larmes lui brouillent la vue alors qu’il enfile des munitions à l’aconit dans son pistolet. Sans perdre le temps de charger une seconde arme à l’aconit, il descend et tire sur le premier loup qui, sous le choc, se retransforme en humain. Le loup tombe à terre et agonise lentement, les autres ont désormais toute leur attention sur James. Plus loin, il voit sa mère au sol, inanimée et dans l’autre coin de la pièce il y a son père qui se bat avec un loup plus gros que les autres. L’alpha. James ne réfléchit plus, il ne se souviendra plus jamais de ce qui arriva ensuite, les médecins disent que le coup qu’il a reçu à la tête étaient trop violents pour que les souvenirs remontent un jour. Les psychologues prétendront, eux, que c’est le traumatisme qui causent l’amnésie partielle. Ils sont morts, tous morts. Dans sa chambre d’hôpital James se prend le crâne à deux mains et retient un hurlement de rage enfouit loin dans sa poitrine.

Alors qu’il n’avait que dix-huit ans, James Abberline a perdu toute sa famille, tous ses repères et ce à cause d’une meute de loups garous. On l’a forcé à suivre une thérapie de deux ans minimum avec toujours la même bonne femme. Elle portait des robes à fleurs absolument tout le temps et plus en portait, plus James avait envie de hurler. Ce fut elle, cependant, qui lui donna le goût aux échecs. Un jour, elle lui proposa de jouer une partie puisqu’il ne voulait pas parler. L’intelligence froide de James la surprit, au début. Ce jeune homme avait une connaissance de la stratégie tout à fait remarquable mais elle ignorait qu’il avait suivit un entrainement spécial pendant des années pour réfléchir à la meilleure manière de tuer le plus de loups possible et ce le plus rapidement possible. James n’avait jamais beaucoup parlé avec cette femme, il lui avait fait une fois part de ce qu’il ressentait, pourtant. « C’est… Je ne sais pas… Comme si tout mon être brûlait de les venger, vous voyez ? » Elle réfléchit un temps, déplaça son cavalier et leva les yeux vers James. « C’est une des réactions possibles après un événement comme celui-ci, James. C’est généralement un sentiment de vengeance ou de vide total qui envahit les patients concernés. Ou alors une profonde dépression, quasiment incurable et qui mène presque toujours… » Il prit son cavalier. « A la mort ? » Elle hocha la tête. « Je n’avais pas vu venir ce coup-ci. » Il sourit, c’était rare et elle avait déjà remarqué que ça n’arrivait que quand ils jouaient. « C’est parce que vous avez pensé à ma tour, je me trompe ? » Elle hocha la tête. « La psychologie, c’est pas si difficile… » fit-il d’un air mutin, elle ouvrit grand la bouche. « Vous me parliez d’un sentiment de vengeance, James. Vous ne devez pas le laisser vous dévorer. C’est peut être mieux que la dépression mais la meilleure manière d’avancer est le pardon. » Il leva les yeux vers elle. « Pardonner, Mrs Halloway ? » Elle cala son dos dans son siège et croisa les mains sur ses genoux. « Soyez aussi intelligent qu’aux échecs, James, la vengeance n’apporte rien de bon. » Il se leva. « Ne demandez pas l’impossible, Mrs. Et puis rassurez-vous, mon amnésie s’est chargée de me faire oublier à quoi ressemblaient ceux qui ont tué ma mère, mon père et mes deux sœurs. Je pense qu’on peut arrêter la séance ici pour aujourd’hui, vous avez déjà vingt minutes de retard sur votre programme. Mrs. » fit-il en hochant la tête et il sortit en trombe de la pièce. Ce fut la dernière fois qu’il se rendit là-bas.

Ses mains se glissait contre les hanches de la jeune femme, leurs souffles se mêlaient doucement alors qu’elle regardait en l’air, vers lui, incertaine. « James… » Souffla-t-elle et il aima instantanément la manière qu’elle avait de prononcer son nom, dans un souffle, avec envie et réserve à la fois. Il sourit doucement, en coin. « Faith ? » Elle avait posé ses deux mains sur le ventre de James, hésitait apparemment à les en bouger, à les mettre ailleurs peut être ? « C’est pas… » « Non ne dit pas ça, s’il te plait ne dis pas ça. » La coupa-t-il. Leurs regards se heurtèrent à nouveau, elle glissa ses dents sur sa lèvre inférieure alors qu’il glissait désormais ses doigts dans le creux de ses reins. Il l’attira contre elle, elle dut alors glissa ses mains plus haut sur son torse. « Si tu commences, ne t’arrêtes pas. » souffla-t-elle et il la prit au mot, sa bouche trouvant celle, douce, de Faith. Il goûta ses lèvres délice et ses mains l’attiraient toujours, inlassablement, vers lui quand d’aventure elle se reculait un peu trop. Une passion vive les consumèrent tous deux, ce jour-là.

Ses pas ne faisaient pas de bruit sur le sol alors que les êtres humains qui n’étaient pas entrainés à la chasse faisaient craquer les brindilles à chaque pas. Lui savait parfaitement se déplacer en silence. Il portait le fusil à pompe de son père dans son dos et, dans une main, portait un pistolet qu’il avait longtemps gardé comme arme secondaire, à vrai dire c’était cette arme qui l’avait sauvé il y a plus de dix ans. James s’humecta les lèvres en approchant de l’endroit où la piste s’arrêtait. Il leva son pistolet et le pointa sur le loup, au sol, qui se tenait les côtes. James s’approcha, un sourire carnassier étirait ses lèvres fines et, déjà, il sentait la délectation qu’allait être le meurtre de ce loup. « Nous chassons ceux qui nous chassent. » fit-il doucement entre ses dents. Le loup grogna, James n’y prêta pas attention. Il coinça son pistolat dans son dos, dans la ceinture de son jean et passa une main derrière son épaule pour attraper le fusil à pompe, son arme de prédilection. « Jamais pensé qu’on pourrait avoir le même code, chasseur ? » James ne releva pas, il n’écoutait pas, il ne réfléchissait pas, il était aveuglé par la haine et la vengeance. « Brûle en enfer. » Et la balle, tirée à bout portant, lui explosa le crâne tant et si bien que les chaussures de James en furent toutes éclabousser. « C’est pas cool mec, j’vais me faire tuer par ma fiancée… » souffla-t-il en essuyant le bout de ses chaussures sur les vêtements du mort.

Souvent, Rohan et James se retrouvaient dans un des pub de Roseburg. Celui où ils servaient une excellente bière pression et dans lequel la plupart des chasseurs se retrouvaient d’ailleurs. Aussi Faith était parfaitement au courant des petites allées et venues de son compagnon dans ce bar et faisait régulièrement des allusions à Rohan comme quoi il devait surveiller James. Ca faisait depuis quelques minutes qu’ils discutaient quand un blanc survint dans la discussion. James regardait le fond de son verre à moitié vide quand il se décida finalement à annoncer à son meilleur ami ce qu’il avait en tête. « Faut que je te parle d’un truc, mec. » fit-il en levant la tête, il avait déjà vingt-huit ans à ce moment-là et était en couple avec Faith depuis plus longtemps que la plupart des gars en couple de son âge. Et même de quelques-uns mariés. « Je vais demander à Faith de m’épouser. » Il cru que Rohan allait recracher le contenu de son verre sur sa personne mais l’homme se contenta d’avaler avec la tête de quelqu’un qu’on venait de frapper violemment sur le crâne. « Waouw, déjà ? Quoi, comme ça ? » « Mais non pas comme ça ! Et ça fait huit ans qu’on est ensemble. Tu vois les Ashton du bout de ma rue ? Leur fils, il a rencontré une nana, en trois ans ils étaient mariés et maintenant elle est carrément enceinte ! Trois ans, Rohan ! » Le plus jeune secoua la tête. « Et si je me marie demain à Vegas, c’est pas pour ça que tu devras le faire aussi, abruti ! » Il leva son verre et but un coup, James en profita pour répondre. « J’y ai bien réfléchit et c’est ce que je veux. » Il voulait une famille, une nouvelle famille à lui, avoir sa femme et des enfants peut être… Remplir cette maison dont il avait hérité et qui avait accueillit jadis trois enfants et ses parents… « Je vais pas t’empêcher de vivre quelque chose d’heureux, James, tu me prends pour qui ? » James sourit, son ami fit de même et lui fila une tape amicale sur l’épaule. « Bon fait pas le con hein, les femmes ça aime bien les demandes en bonnes et dues forme. » James hocha la tête. « Faith n’est pas comme toutes les femmes et tu le sais très bien. » « Ah ! » il rit, tout le monde connaissait Faith Nichols dans l’ordre. Ce petit bout de femme qui agissait plus souvent comme un homme que comme une demoiselle était appréciée par beaucoup de monde. « Ca n’empêche qu’elles aiment toutes les demandes en bonne et due forme, mec. » Et ce fut à James de lâcher un rire, il hocha la tête et termina son verre. La fin de la discussion l’éloigna du sujet un instant, il eu juste le temps de demander à Rohan d’être son témoin si jamais la belle acceptait et son ami accepta. La vie avait été dure avec lui, elle l’était souvent pour les chasseurs qui risquaient leurs vies jour après jour mais désormais, elle pourrait être meilleure.

Après que Faith se soit faite mordre, James pêta littéralement un plomb. Alors qu’elle perdait lentement conscience quelque part derrière lui, le chasseur massacra les trois loups qui leur avaient tendu une embuscade. Les coups de son fusil à pompe perça de trop gros trou dans la chaire de ces monstres pour qu’ils puissent se soigner assez vite et, bientôt, trois cadavres jonchèrent le sol du parc. Alors James les laissa là, les autres loups ou les druides finiraient par les trouver. Il s’approcha de Faith et examina la blessure. Le sang ne coulait plus et il sut ce que ça voulait dire. Elle n’allait pas succomber à la morsure, elle allait se transformer en l’un de ces monstres. Les mains pleines de sang, il s’essuya rapidement sur le devant de son t-shirt et pris la jeune femme dans ses bras.

Arrivé chez eux, James la posa sur leur lit. Pendant tout le voyage il n’avait été qu’une sorte de coquille vide, dénué de tous sentiments. Il s’exécutait comme un robot bien huilé et après l’avoir posé sur le lit, seulement, il réalisa. La réalité le frappa de plein fouet et lui coupa le souffle un instant. L’air lui manquait, il se courba en deux, la tête dans les bras et les mains dans sa nuque. Comment était-ce possible d’accumuler autant de malchance en une seule vie ? Si courte, en plus… Il inspira longuement avant de se redresser. Faith était toujours inconsciente, elle semblait dormir mais la morsure qu’elle avait dans l’épaule ne trompait personne : elle allait mourir. James glissa ses doigts sur sa joue, lui murmura qu’il allait la venger et finit par sortir de la pièce. Il alla d’abord se laver, jeta son t-shirt plein de sang à la poubelle et ne prit même pas le temps de nettoyer l’évier, rouge du sang qu’il avait auparavant sur les mains. Il pris une seconde inspiration en ouvrant l’armoire et attrapa des somnifères. Comment voudrait-elle se suicider ? L’idée même de devoir y penser lui embua les yeux de larmes mais il ne craqua pas, il devait être fort pour elle. Il attrapa alors tous les médicaments et alla les poser sur la table de chevet. Et puis il descendit dans la cave et rassembla un arsenal des armes favorites de sa fiancée. Une fois que ce fut fait, il remonta et les posa sur la table. James hésita un instant à rester avec elle, mais il ne voulait plus la voir réveillée et ne voulait surtout pas la voir se prendre la vie. Il n’était pas certain de pouvoir endurer ça. Alors il ne laissa qu’un mot « Je t’aime. » sur la table de chevet, il baisa son front et sortit de la pièce. Une fois la porte fermée, il se laissa aller le dos contre le bâtant de celle-ci et glissa sur le sol, il n’avait plus qu’à attendre.

Il s’était endormi et, à son réveil, il était toujours adossés à la porte de leur chambre conjugale. James se frotta les yeux, il avait le sentiment que la soirée n’avait été qu’un mauvais rêve mais tout lui revenait de manière bien trop précise pour être un mauvais rêve. Le chasseur se leva et ouvrit la porte, s’attendant à voir sur le lit ou sur le sol le corps sans vie de Faith. A la place il vit la fenêtre ouverte et le vent qui agitait les rideaux tirés. Les armes avaient bougées, certaines avaient même disparues mais les pots de médicaments étaient tous restés en place. Et en dessous de son mot, l’écriture fine de Faith. « Je veux vivre. » Simplement. Et il ne sut exactement à quel moment il avait décidé qu’il l’a tuerait lui-même. Si il y avait même songé la veille, si il avait voulu le faire en voyant qu’elle avait lâchement pris la fuite, si il ne voulait que préserver son honneur. Il ne savait pas, il s’en fichait, elle était devenue un monstre et il tuait les monstres.

Le bruit des pneus sur les graviers qui étaient dans son allé avertit James de la présence de son meilleur ami, Rohan. Il l’avait appelé quelques minutes auparavant et lui avait demandé de venir pour une urgence. Naturellement, son ami avait décidé de venir tout de suite et désormais, il sonnait à sa porte. James se leva et alla lui ouvrir, il s’écarta pour laisser entre Rohan et ne pris même pas la peine de lui demander comment il allait qu’il débuta. « Elle s’est faite mordre hier, Faith. » L’expression de Rohan se changea instantanément. Il n’imagine probablement pas ça. « Est-ce qu’elle… ? » James secoua la tête, il monta les escaliers, faisant signe à son ami de le suivre. « Je savais pas quoi faire. Alors je l’ai laissée dans la chambre, avec de quoi choisir comment elle… Enfin… Tu vois. » Il ouvrit la porte et laissa voir à Rohan la pièce qu’il n’avait pas touché. Ils devaient retrouver sa piste à partir de cet endroit, traquer était la partie la plus difficile de la chasse. James s’avança dans la pièce. « Elle m’a laissé un mot disant qu’elle voulait vivre. » Rohan leva les yeux sur lui, il savait très bien que son meilleur ami avait décidé qu’elle ne vivrait pas. James n’était pas le genre à ne pas respecter le code, il le respectait à la lettre et tout le monde le savait bien. « Je vais t’aider. » James hocha la tête pour le remercier. Traquer ensemble, ils l’avaient souvent fait. Mais sa fiancée, c’était une première.

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