NOM : Abernathy. PRÉNOM(S) : Lucy, parce que sa rime avec Abernathy et sweetie. AGE : Vingt ans, c'est encore assez jeune pour ne pas se sentir vieille. PROFESSION : Étudiante en commerce, mais elle a toujours secrètement rêvé de percer dans le domaine de la mode. Elle s'est également trouvée un job au Java Run pour aider du mieux qu'elle peut ses parents à financer ses études. STATUT SOCIAL : Célibataire. RACE : Humaine inconsciente de ce qui l'entoure. NATIONALITÉ : Américaine. ORIGINES : Pour faire dans l'originalité, américaines. FAMILLE : Il existe ce genre de famille où le père disparait en apprenant la grossesse de cette femme dont il s'est trop rapidement épris. L'enfant se retrouve orphelin à l'âge de huit ou dix ans, sa mère décédant dans un accident de la circulation. Ou bien ce genre de famille où il est question de divorce, remariage, famille recomposée, demi-frères, demi-sœurs, nouveau divorce, nouveau remariage, famille tant recomposée qu'elle finit par se décomposer, demi-frères et demi-sœurs en pagaille. Puis, il y a la famille de Lucy. Des parents unis qui partagent les mêmes centres d’intérêt pour la littérature anglaise et le travail bien fait. Fille unique, ses frères et sœurs sont ses cousins et cousines qu'elle apprécie beaucoup, malgré qu'elle les voit de moins en moins souvent. Abernathy rime aussi avec simplicity.

Lucy est une jeune femme maladroite et étourdie. Très maladroite, et très étourdie. Elle aime en rire, affirmant que c'est ce qui fait son charme. Elle a déjà renversé du café sur la tablette de son père, fait tombé une tarte au citron sur la chemise d'un client et trébuché en plein rue à cause d'une laisse de chien. Un véritable défaut qui la suit partout où elle se rend, et qui la met parfois dans des situations légèrement ridicules. + Si elle est très satisfaite des études de commerce qu'elle suit, souhaitant travailler dans le marketing, elle a toujours voulu percer dans le mode. Passionnée depuis sa plus tendre enfance, elle adore s'informer des dernières tendances et s'habiller à la pointe de la nouveauté. + Très souriante, Lucy est une fille appréciée pour sa joie de vivre communicative. Il est très rare de la voir triste, car pour elle, la vie ne lui donne que des raisons d'être heureuse, et elle aime partager ce bonheur. Sociable également, elle aime faire de nouvelles rencontres et son cercle d'amis est très, très large. + On lui dit souvent qu'elle accorde trop vite sa confiance aux gens, qu'elle s'attache trop vite, également. Naïve sur les bords, elle n'est généralement pas assez méfiante et il serait simple de la blesser en lui faisant croire qu'une potentielle amitié vous relie à elle. Elle accorde beaucoup d'importance à ces valeurs que sont l'honnêteté et l'amitié. + Elle a déjà eu quelques relations amoureuses, qui n'étaient pas vraiment sérieuses, avec des garçons. Il lui est même déjà arrivé d'embrasser de parfaits inconnus lors de soirées arrosées. Mais au fond, elle rêve d'un amour à l'eau de rose comme on en croise dans les films. Lucy, elle est également romantique. + Elle adore les films, livres et séries policières. Sa drogue à elle. Ses parents étant deux mordus de littérature anglaise, elle a découvert dès le début de son adolescence les romans de Shakespeare et Agatha Christie, qui ont été comme des révélations pour elle. + Au collège et au lycée, elle était très complexée par son physique. Elle s'est toujours sentie trop grosse et trop petite, trop blonde ou pas assez. L'époque où elle se cherchait beaucoup, sans réussir à trouver la vraie Lucy. Aujourd'hui, elle est beaucoup mieux dans sa peau et s'assume avec ses formes, qui ne sont même pas des rondeurs. Elle n'a simplement pas les quarante kilos d'une mannequin, et avait beaucoup de mal à l'accepter, il y a quelques années. Elle assume son style et son corps, et va même jusqu'à se teindre les cheveux sans se soucier du regard des autres. Elle est passée du blond au châtain, du châtain au violet clair qui a viré quelques mois plus tard au rose bonbon. Actuellement, elle est revenue à sa couleur naturelle qui est le blond platine, en l'éclaircissant légèrement.


PSEUDO : Anciennement infinity., désormais Vieux frères. PRENOM : Call me Cassandre.   AGE : J'aurais quinze ans dans exactement six jours.   COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : J'aime beaucoup le design du forum frais et travaillé, et le contexte est très bien imaginé. Félicitations. AVATAR : Perrie Edwards. GROUPE : Les humains. PERSONNAGE INVENTE/SCENARIO ? Lucy sort tout droit de mon imagination.   

Les yeux rieurs, un large sourire dessiné sur ses lèvres joliment recourbées, Lucy s'élança à toute vitesse dans l'étendue d'herbe fraichement tondue par son père. Elle avait toujours adoré cette maison de bord de mer qu'ils occupaient depuis quelques années déjà. Ça sentait la lavande et la fleur de sel, et de chaque fenêtre, on pouvait admirer l'infinité marine qui dansait, secouant la signe d'horizon, s'invitant sur la plage comme on s'invitait chez des amis de longue date. Et l'air frais balayait son visage épanoui, éclairé par ce sourire qui dévoilait la blancheur parfaite de ses dents. Lucy était une enfant heureuse, avec des parents heureux, une famille heureuse, des amis heureux. Les histoires familiales dramatiques, qui hantaient les cauchemars des victimes, qui semaient la tristesse, le désespoir, la mort, elle ne connaissait pas. Elle ne l'avait jamais connu et elle était persuadée qu'elle ne connaitrait jamais. Ils étaient des gens bien, après tout. Ils ne méritaient pas qu'on leur fasse du mal. Ce serait beaucoup trop injuste. « Trente-huit, trente-neuf... Quarante ! Attention Lucy, j'arrive ! » La fillette sursauta, avant de se rendre compte qu'elle avait totalement oublié la partie de cache-cache qu'elle avait entamé quelques instants plus tôt avec son père, son attention ayant été déconcentrée par une cigale qui logeait sur le tronc d'un arbre. C'était tout Lucy, ce genre d'attitude étourdie. Elle se rua dans le premier buisson qu'elle vit, et attendit en se mordillant la lèvre inférieure, s'empêchant d'exploser de rire, quand son père passa juste à côté d'elle sans même l’apercevoir. Elle avait toujours été très douée à ce jeu. Cinq minutes passèrent et Lucy resta planquée derrière le feuillage, qui la protégeait du regard pourtant affuté de son paternel. Puis, enfin, il la trouva. « Je te voyais, mais toi, tu ne pouvais pas me voir ! Tellement drôle ! On fait encore une partie ? » Elle adressa à son père ce regard dont elle était la seule à avoir le secret, et il lui répondit par ce clin-d’œil malicieux. « La dernière, alors. » Il se retourna, et recommença son décompte. Alors que Lucy cherchait une nouvelle cachette, qu'elle n'avait pas déjà utilisé, elle entendit sa mère crier à l'autre bout du jardin. « Lucy ? As-tu fait tes devoirs ? » Elle écarquilla les yeux, consciente qu'elle allait se faire incendier lorsqu'elle répondrait. Elle aimait beaucoup sa mère, mais la craignait terriblement lorsqu'elle s'énervait. Mais elle avait tellement envie de continuer à jouer à cache-cache avec son père. Elle cria à son tour. « Mince, j'ai encore oublié. » Et son père lui adressa un regard à mi-chemin entre l'amusement et l'exaspération. Il n'y avait rien de plus simple que l'esprit de famille des Abernathy. Amour, partage et bonheur. Jamais ils n'avaient pu douter de la beauté de leur monde.
Lucy n'était pas stressée. Debout devant l'enceinte de son collège, elle s'apprêtait à franchir le portillon et entamer officiellement sa deuxième année en temps que collégienne. Une nouvelle année qui s'annonçait riche en découvertes, aventures, expériences. Heureuse de retrouver ses amis après deux mois de vacances en famille, un large sourire était dessiné sur ses lèvres et éclairait son doux visage d'ange. Ses cheveux blonds comme les blés tombaient en cascade à mi-chemin entre le bas de son dos et ses épaules, et le sac qu'elle portait courbait légèrement sa silhouette fine. Elle quitta son père et s'engagea sur l'allée principale qui menait à la cour de l'établissement. L'année dernière, Lucy avait découvert l'entrée dans la cour des grands. Elle avait pris en maturité, et se sentait déjà plus adolescente qu'enfant, à douze ans. Elle se souvenait de ces nombreux fou-rire avec ses voisins de classe, de ces quelques punitions dont elle avait été la victime à cause de ses oublis de matériel, de ces longues heures de baratinage des professeurs qu'elle avait dû supporter. Et chaque bon moment qui défilait dans son esprit lui arrachait un nouveau rire cristallin. Soudain, quelqu'un la bouscule et elle trébuche. « Oh, je suis vraiment désolée ! » Lucy se releva difficilement, adressant un léger sourire à la jolie métissé qui venait de la pousser accidentellement. Des cheveux bouclés encadrait son visage ovale et ses yeux émeraudes brillaient une fois exposés aux rayons du soleil. Elle était magnifique. Lucy fronça les sourcils, certaine qu'il s'agissait de leur première rencontre. Elle ne l'avait jamais vu au collège jusqu'à présent. « Ce n'est pas grave ! Je m'appelle Lucy, et toi ? Tu es nouvelle ? » La jeune fille l'aida à se remettre debout et d'un geste timide, passa une main dans ses cheveux. « Moi c'est Skye. C'est ma première année ici, j'habitais à New York, avant. » Lucy, étonnée, haussa un sourcil. Il n'était pas vraiment courant qu'elle rencontre des filles de son âge qui arrivaient de New York. Cette ville l'avait toujours un peu fait rêvé. Les défilés de mode, les grands stylistes. Lucy avait toujours été passionnée par cet univers, et New York représentait pour elle une des villes les plus influentes de la mode. Un véritable rêve. « C'est génial ! Viens, je ne vais pas te laisser seule. J'espère qu'on sera dans la même classe ! » Et c'est toutes d'eux qu'elles se rangèrent dans la cour, lorsque la sonnerie retentit. Quelques minutes plus tard, elles apprirent qu'elles avaient été réparties dans la même classe. Et quelques années plus tard, on les retrouvait inséparables.

La visite se poursuivait et Lucy était de plus en plus séduite par ce petit appartement. Situé en plein centre de Harvard Avenue, la location dépassait légèrement le budget qu'elles s'étaient fixés, mais tout correspondait à leurs attentes. Elles, car il y avait Skye, aussi. Sa meilleure amie. Inséparables depuis le collège, elles avaient décidé cette année de s'installer ensemble en colocation, afin de prendre plus d'autonomie et de quitter le foyer familial. Au fond, elles ne s'éloignaient pas très loin de leurs parents, posant leurs valises dans la même ville, mais tout de même. Il allait falloir se prendre réellement en main. Et ça ne faisait pas peur à Lucy. « Hé bien, nous allons réfléchir à votre proposition, et nous vous recontacterons. » Lucy hocha la tête avant de serrer poliment la main du propriétaire qui leur avait fait visité l'appartement, un léger sourire dessiné sur les lèvres. Enthousiaste, elles quittèrent l'immeuble en passant par l'ascenseur et se retrouvèrent dans la rue. Lucy se retourna vers sa mère, un silence régna pendant quelques instants. Puis, elle s'exclama : « Maman, cet appart' est génial ! » La mère de la jeune fille esquissa un sourire malicieux, comme si elle s'attendait à cette réflexion de la part de sa fille. « Lucy, je suis d'accord avec toi, mais la location est un peu... Chère. Et tu sais que nous ne pouvons pas nous permettre de dépasser le budget que nous nous sommes fixés. » Lucy baissa la tête, le regard dans le vague, posé au loin dans Harvard Avenue. Soudain, une idée de génie lui effleura l'esprit. Une idée qui éveilla sa motivation et son excitation. Une bonne idée qui allait faire changer sa mère d'avis. « On prendra des petits boulots ! Pour vous aider à financer et pour subvenir à nos besoins personnels ! Juste dans cette rue, regarde, je suis sûre qu'ils recrutent des étudiants ! Je t'en supplie Maman ! » C'était ça, la solution. Un travail, après les cours. Lucy avait un bon emplois du temps, qui lui permettait largement de travailler le soir. Elle adressa un regard insistant à sa mère et cette dernière soupira d'amusement. « Très bien. On va en parler à ton père, et à la mère de Skye. » Heureuse, Lucy se jeta dans les bras de sa mère. Quelques mois plus tard, les deux jeunes filles s'installaient dans l'appartement, deux jobs en poche.