NOM : « Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon. » Je suis une O'leary, et je suis surement une des seules personnes au monde à ressentir cette phrase de Shakespeare de tout mon coeur. Ma famille fait partie des plus anciennes, fondatrice du cercle, prétendant à être les "rois". Je ne veux pas n'être qu'une O'leary, je veux exprimer mes propres idées. PRÉNOM(S) : Aslinn, signifiant rêve. Un prénom irlandais. Peut-être était-il annonciateur de mon caractère ? En tout cas, j'aime mon prénom, il reflète ce que je suis. AGE :  Je suis née un soir d’Octobre, le 24 du mois. Nous étions, il paraît, en pleine fête de famille, entourée de bruits, de lumières et de paillettes. Vingt-trois années se sont écoulées depuis que mes premiers cris ont retenti. La vie ne fut pas aisée, emplie d'une incompréhensible haine et si riche en sentiments paisibles que parfois, entre moqueries et amours je manquais de perdre le fil. Et je me rappelais toujours les mots de Shakespeare, « Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera. » PROFESSION : Mon esprit foisonne d’imagination depuis toujours, petite, je passais plus de temps fourré dans les livres que sur mes entrainements. Grâce à mon diplôme obtenu avec brio c’est tout naturellement que j’ai tentée ma chance à la Gazette. Je suis à présent journaliste d'actualité, et dans cette ville ça ne manque jamais. Je me surprends parfois à rêver de devenir rédactrice en chef ou mieux, que mon propre livre soit en première page de cette rubrique. Quoiqu’il en soit, ce métier me permet de fourrer mon nez un peu partout, ce qui me permet d'étancher ma soif et d'imaginer des histoires. STATUT SOCIAL : « A dire vrai, raison et amour ne vont guère ensemble par les temps qui courent. » Je crois avoir lue tous les livres de Shakespeare, j’aime cet auteur, comme j’en aime d’autres énormément. Mon amour pour la littérature m’a valu pas mal de moqueries. Peut-être que se sont ces livres d’amours et de rêves qui m’ont rendu si naïve ? Je suis persuadée que l’amour peut entrer dans ma vie à tout moment. Je suis persuadée que j’aurai l’impression de me retrouvée sous de la poussière d’étoile, et cela pourra être n’importe qui, druides, humains, loups, chasseurs ; l’amour c’est puissant, magique. Je suis célibataire et quand je tomberai amoureuse, j’aimerai passionnément. RACE : Druide, encore et toujours. Depuis ma naissance, on me l'a répété, depuis ma naissance, toutes les personnes autour de moi n'ont fait attention qu'à une seule chose : que je sois douée, plus que les autres, que je rayonne, plus que les autres, que je connaisse notre histoire sur le bout des doigts, plus que les autres. Parce que je suis une O'leary. Et si c'est autre chose dont je rêvais ? Si j'étais plus qu'une druide ? J'aimerai être moi. NATIONALITÉ : Américaine. ORIGINES : Américaine, avec de très anciennes origines irlandaises. FAMILLE : Ce n'est un secret pour personne, ma famille est dit-on, la principale famille des familles fondatrices du cercle. Nous sommes haïs par certains, respectés par d'autres, parfois craints, parfois aimés ; tel est le destin des membres de ma famille. Je n'ai surement pas hérité de la sagesse dont font normalement poche les membres de ma famille, mais j'ai néanmoins un don très développé pour la voyance, qui m'a souvent handicapé.

ses proches l'appelle souvent "ange" ou "mon ange" pour la taquiner - avide de découverte – s’émerveille de tout ce qui l’entoure – rêve d’aventure et d’écriture – voudrait être une future rédactrice en chef pour publier son livre et devenir romancière – aime la littérature et la musique, surtout Shakespeare et Beethoven - rêveuse, elle est souvent dans ses pensées en pensant à des histoires plus farfelues les unes que les autres – elle peut parfois confondre la réalité et le roman, d’où son côté naïf - idéaliste, elle voit le bon en chacun, ne jugeant une personne que par ses actes – naïve, elle serait prête à pardonner ou à croire une personne malhonnête – romantique et fleur bleue, bercée par la littérature elle croit au grand amour – donnerait son âme pour les personnes qu’elle aime – rancunière, elle ne supporte pas la trahison – obstinée, lorsqu’elle a une idée en tête, il sera dur de l’en dissuader -  curieuse et courageuse, elle fourre son nez partout, surtout quand il s’agit de trouver un nouvel article – n’hésite pas à prendre des risques pour ce qu'elle pense juste – impulsive dans ses paroles plus que dans ces actes, elle parle toujours avant de réfléchir – elle possède un humour étrange, parfois un peu noir, dont ses proches ont du s’habituer pour ne pas être vexés – dans une autre vie elle aurait pu être un caméléon, par sa capacité d’adaptation et d’observation – souriante et pleine de vie, vous ne la verrez que rarement pleurer, elle sourit pour elle et elle sourit pour les autres – timide, elle n’aime pas les bains de foule et préfère le douceur de la solitude - petits les autres enfants l'ont toujours trouvés trop étrange, ce caractère lui a valu des moqueries - son don pour la voyance a été très développé, très jeune, ce qui lui a pu parfois lui empoisonner la vie - elle aimerait être autre chose qu'une druide, ou qu'une O'leary, elle aimerait être reconnu pour ce qu'elle est, juste elle, juste Aslinn.


PSEUDO : Lùbelle PRENOM : Amélie AGE : 19 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : ce forum est trop overbandant    AVATAR : emma watson    GROUPE : druides PERSONNAGE INVENTE/SCENARIO ? un peu des deux ? O'leary inventée.

« Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera. » Nous étions au beau milieu de la campagne, notre maison de vacance d’hiver ressemble à un petit cottage. J’étais la dernière des trois enfants de mes parents, Harvey et Tamara O’leary. La neige avait recouvert l’herbe verte qui poussait tout autour de la maison. Cette blancheur laissait mes grands yeux rêveurs. Emmitouflée dans mon pull en laine, tricoté par ma mère, je me roulais dans la neige en riant aux éclats, mes cheveux bruns étaient devenus blanc, et j’en avais les oreilles si rouge que j’aurai pu effrayer un loup garou. Mes mains étaient endolories par le froid, je n’avais même pas pensé à mettre les gants qu’on m’avait offerts pour mon dernier anniversaire, j’avais eu six ans ! Evidement, j’avais eu une tonne d’autres cadeaux, tous plus couteux les uns que les autres. Papa disait que j’étais une grande à présent. Prenant des gros morceaux de neiges à pleines mains j’essayais de construire un bonhomme de neige, c’est le sixième ce matin. Je m’étais mise en tête de faire la famille O’leary tout entière faites de neige. « Aslinn ! » entendis-je hurler depuis la maison, ma mère avec sa voix forte et énervée me regardait d’un air désapprobateur. Je la vis poser le torchon à travers la fenêtre, prendre son menton, mettre ses bottes et se diriger avec des petits pas rapides et précipités vers moi. Les yeux amusés, je courus vers elle, en lui jetant de la neige. « Regarde, regarde, c’est nous ! J’ai même fait au bonhomme de neige de papa un petit bidou pour qu’il soit plus ressemblant. » Dis-je fière de moi. Maman disait toujours que Papa devrait forcer un peu moins sur les pâtisseries. Elle attrapa les mains gelées en retenant un rire, puis se repris en me jetant un regard outragé. Tamara O’leary était une femme très impressionnante, elle forcait le respect. Je la laissais faire sans broncher lorsqu’elle se mit à frotter mes mains dans les siennes, cette sensation me fit rire. « Tu as assez joué. Tu rentres immédiatement. » Dit-elle d’un ton dur. Je fis une mine boudeuse, je n’avais aucune envie de rentrer, je m’amusais tellement, et puis, la famille n’était pas finie. « Et tu ne discutes ma fille. Allez, à l’intérieur ! Je t’ai déjà dit de mettre des gants, la prochaine fois, tu écouteras. Tu devrais être en train d’apprendre les histoires de nos ancêtres au lieu d’être encore dans ta bulle. » Ajouta-t-elle. Je rentrais dans la maison avec des petits pas forcés, le regard de ma mère dans mon dos. La bonne odeur d’une soupe emplissait l’air de l’habitation, à l’étage j’entendais mes deux cadets rire aux éclats. Mon père était assis à une table un livre à la main, je courus le rejoindre pour m’asseoir sur ses genoux. Il était si absorbé dans sa lecture qu’il eut un moment de recul, accompagné d’un rire léger face à mon empressement. Caressant doucement vers moi, il avança le livre dans ma direction. Je savais à peine lire, j’allais doucement décortiquant chaque mot. « Qu’est-ce que c’est ? » Demandais-je à mon père. Avec un sourire, il fit tourner les pages du livre pour revenir à la première. Je regardais émerveillée l’écriture fine, la mise en page différente de celle des livres sorciers. « Un livre de théâtre, Shakespeare. Très connu. » M’expliqua-t-il avec douceur, d’un air malicieux. « Mais ne dit rien à ta mère jeune fille, c’est notre petit secret » Il avait déjà compris que j’aimerai ces histoires, il avait déjà compris que mon esprit vagabondait ailleurs, s’inventant des histoires toutes plus farfelues les unes que les autres, un esprit foisonnant d’idées à coucher sur le papier. Je n’étais pas la O’leary parfaite que la famille voulait enfermer dans ces histoires de druides.

« Combien le train du monde me semble lassant, insipide, banal et stérile !  » Ma tête heurta le sol sans que je puisse l’en empêcher. L’écho raisonna à l’intérieur de moi, une onde de choc imprévue qui sembla me paralyser. Je sentis des bras me toucher, une main dans mes cheveux. Les bruits s’élevaient tout autour sans que je puisse les comprendre, le monde tournait, je voyais les murs s’agiter en zigzague. Est-ce que je devenais folle ? Soudain, la vision floue de mon professeur me ramena à la réalité. Je voyais ses lèvres bouger sans entendre ce qu’elles disaient, était-il devenu muet ? Ou étais-je devenue folle, vraiment ? On m’avait prévenu, mes rêveries me causeront de nombreux soucis. Mais cette fois ci, je n’avais pas rêvé, j’avais vu l’avenir. Du moins, j’avais vu ce que pouvait être l’avenir, puisque personne, pas même les druides ne sont capables de prédire l’avenir. Chez moi, les visions étaient plus fréquentes que chez les autres druides, ma famille était connue pour avoir de très grands dons de voyance. J’avais hérité du très le plus caractéristiques de ma famille et il m’empoisonnait systématiquement la vie. Etre douée pour la voyance ne signifie pas forcément la contrôler, et même si je m’améliore, plus jeune je vivais un véritable enfer. A cause de ce don, j’ai laissé de côté la plupart des autres exercices des druides : incantations, potions … Je ne les travaille pas autant que je le devrais. « Aslinn, est-ce tu m’entends ? » Je relevais la tête surprise, j’entendais, enfin j’entendais. Je n’étais pas devenue folle, j’avais eu un flash. Les secours venaient d’arriver dans le gymnase, mes parents allaient être ravis de venir me chercher à l’hôpital. « Oui. » Répondis-je peu préoccupée par son inquiétude, j’allais bien. Mon livre se trouvait non loin, je voulus l’attraper aussitôt lorsqu’on le poussa loin de moi. « Aslinn, tu as fait une chute du haut de l’escalier parce que tu avais le nez fourré dans ce bouquin, il est hors de question que je te le rende, tu vas aller faire des examens à l’hôpital d’abord. Si tu avais moins la tête dans les nuages … » Il laissa sa phrase en suspend. Toujours le même discours partout, ne pouvais-je juste pas être moi ? Mais non, j’étais une druide. Je n’étais pas tombée à cause du livre, j’étais tombée parce que je ne contrôlais pas encore mon don. Les élèves chuchotaient sur mon passage, je vis Romy de loin un léger sourire moqueur aux lèvres. Elle savait très bien elle. Levant les yeux aux ciel, je suivis les secours jusque dans le camion. J'avais l'habitude, qu'on me prenne pour une folle, une fille bizarre.

« Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent notre existence. » « Une heure de retenue devrait vous faire retrouver la mémoire Mademoiselle O’leary. » Me dit le professeur de philosophie d’un ton sévère. Je l’observais d’un ton neutre, après tout je venais de manquer le premier cours de l’année. Et ce n’était pas la première fois que j’oubliais d’aller à un cours. Heureusement, ce n’était pas toutes les semaines et encore moins tous les mois, c’était rare mais ça arrivait. J’étais tellement heureuse de retrouver l’école et tous mes amis (du moins les rares que j’avais), que j’en oubliais pourquoi j’étais réellement présente. Ma mère dit souvent que ma tête dans les nuages et mon air rêveur me perdront ; et elle n’avait pas tout à fait tord. J’étais partie à la recherche d’une amie lorsque que j’étais passée devant la bibliothèque. J’étais partie si loin dans mon imagination et dans les histoires que je m’inventais en imaginant la vie de telle ou telle personne, dans les notes que j’avais pris sur mon petit carnet, que j’avais oublié mon cours de philosophie. Le professeur lui, s’en était bien souvenu quand il m’avait croisé dans les couloirs puis emmener dans son bureau après le repas du midi. Un désastre, mes parents allaient me tuer, une heure de colle le deuxième jour de classe. C’est ainsi que se sont déroulées mes années de jeunes étudiantes, entre calme et agitation, entre rêverie et heures de classe, entre amitié et amour, entre haine et passion. Merveilleuses.

« Le fou, l'amoureux et le poète sont farcis d'imagination. » La maison des O'leary était en effervescence. Hier soir, nous nous étions tous réunis pour fêter mon nouveau travail à la gazette de la ville. Mon tout premier travail devrais-je dire. J’étais heureuse, excitée et morte de trouille à l’idée de débuter dans quelques heures seulement. Ce job en hors était si convoité, je n’en revenais pas d’avoir été choisi pour écrire un des journaux les plus connus du coin. « Kiara, tu imagines ! Je vais publier mes articles dans la gazette. Peut-être qu’un jour je serai rédactrice en chef et alors, je serai suffisamment connue pour pouvoir publier mes propres bouquins … » Dis-je d’un ton rêveur, et absent. Ma meilleure amie était venue le matin même pour m’aider à m’habiller. La bibliothèque de ma chambre était immense, un mur entier. « Tu devrais mettre celle ci. » Entendis-je derrière moi. Lorsque je me retournai je vis Kiara avec une robe magnifique, simple et gracieuse. « Nous nous avons pensé qu'il fallait marquer le coup par une jolie robe. On sait que tu rêves de ce moment depuis tes cinq ans, il fallait marquer le coup. » Dit-elle un grand sourire aux lèvres. J’eus envie de pleurer tellement mon bonheur était intense. Je pris Kiara dans mes bras, ne sachant quoi répondre à tant d’amour de la part de ma famille, de mes amis. J'étais fier d'être des leurs, un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.
Le bâtiment était surprenant. Lorsque mes pieds franchir la porte, des émotions surprenantes déferlèrent en moi. Il y avait eu tellement de personnages connus qui étaient passés dans ces couloirs qu’ils dégageaient une ambiance étrange, comme s’ils appartenaient à un lieu Saint. Une femme vint à ma rencontre, elle était vêtue d’un habit assez sobre, le chignon qu’elle avait confectionné lui durcissait le visage et ses traits semblaient si tirés qu’elle aurait pu effrayer un loup garou. « Vous devez être Aslinn O'leary ? » Demanda-t-elle froidement. J’acquiesçai et, sans avoir pu dire un mot, elle s’empressa de continuer. « Ma collègue a été fort impressionné par votre entretien, je dois moi-même avouer que vos notes obtenues à l'université force le respect. Je suis la rédactrice en chef de votre service. Veuillez me suivre, je vais vous montrer votre bureau. » Et d’un pas assuré, elle commença à avancer sans m’accorder un regard de plus. La supporter tous les jours n’allait pas être aisé, le fait de savoir que c’est sa place que je convoite d’ici quelques années beaucoup plus. Je passais mes mains sur ma robe méticuleusement choisie pour l’occasion, ma nouvelle vie commençait.